Le télétravail est l’une des solutions avancées par le Gouvernement pour limiter la propagation du coronavirus. Ce mode de travail consiste en effet à accomplir toutes les tâches à la maison et permet d’éviter les déplacements sur le lieu de travail, les contacts sociaux et les réunions professionnels.
Ce qui constitue un réel avantage pour les consultants en portage salarial puisqu’ils ont l’habitude de travailler à distance et parce qu’ils n’ont pas besoin de modifier leur contrat de prestation avec leurs clients ni leur contrat de travail avec les sociétés de portage. Autrement dit, leurs activités se poursuivent dans les mêmes conditions contractuelles et tarifaires qu’avant le confinement.

La possibilité de demander un arrêt pour garde d’enfants

Il ne faut pas oublier que le portage salarial procure déjà de nombreux avantages aux salariés portés. Il leur permet de bénéficier de tous les droits des salariés classiques tels que les droits au chômage, à la formation, à la retraite, à l’assurance-maladie, à une mutuelle et à un plan d’épargne salariale. Et il leur donne aussi l’occasion de devenir des entrepreneurs autonomes. Mais en plus de ces avantages, le portage salarial permet aussi aux intervenants portés d’être protégés et entourés durant cette crise sanitaire.
Ces derniers peuvent, en effet, demander un arrêt de travail pour garde d’enfant et bénéficier des indemnités journalières de la Sécurité sociale sans période de carence. Mais à condition que leurs enfants soient âgés de moins de 16 ans le jour du début de l’arrêt et qu’ils soient scolarisés dans un établissement fermé. Il faut que le salarié porté soit le seul parent à le demander à cette occasion et il doit aussi prouver que son employeur ne peut pas le mettre en télétravail.

La possibilité de s’orienter vers le chômage partiel

Par ailleurs, l’intervenant porté peut également demander l’arrêt de sa mission en portage salarial à cause du coronavirus. D’où l’expression chômage partiel. Et il existe aussi des conditions d’éligibilité pour bénéficier d’indemnités telles que le fait d’avoir un contrat de travail en portage salarial en cours en CDI ou CDD et le fait d’avoir un contrat de prestation suspendu ou annulé en raison des circonstances actuelles.
Il y a également le fait d’être en intermission et dans l’impossibilité de trouver une autre mission à cause du contexte de pandémie de la Covid-19, le fait de pouvoir fournir des preuves qui attestent l’arrêt de mission et enfin le fait de ne pas percevoir une allocation chômage ou retraite.